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CONTREPETER




Un art difficile

Issu du verbe contrepèter qui signifiait au 15e siècle « équivoquer », la contrepèterie est un art compliqué, qui manie les mots et les syllabes pour les transformer d’une manière assez osée pour ne pas dire vulgaire. D’une phrase simple l’on termine par une audace de langage, sérieusement marqué par tout ce qui à trait aux fesses, au sexe, à la grivoiserie, à la drôlerie des situations. Le style n’arrive pas en un clin d’œil sauf pour les personnes très douées, et les spécialistes linguistiques, capables d’assembler les sons.


S’entrainer

Pour arriver à créer des contrepèteries, sans emprunter à toutes celles qui jalonnent l’histoire de cet art humoristique, il faut s’entraîner de longues heures, faire des essais sur des phrases, puiser dans le dictionnaire, se débrouiller pour faire concorder et inverser les lettres, toute une technique que les dialoguistes, les adeptes de la parodie, les shows men, les artistes en tout genre, s’amusent à conjuguer dans leurs spectacles et leurs échanges avec les autres. Un bon moyen pour devenir le clown de service.


Utiliser avec précaution

Contrepéter n’est donc pas chose aisée. D’autant qu’à l’école ou sur les bancs universitaires il est souvent très mal vu de malmener ainsi la sacro-sainte langue française. C’est tout simplement pêché et fortement réprimandé pour cela. Rendre un devoir de bac, ou un rapport de stage qui en use, excepté si tel est le sujet, ne fera que grincer les dents des correcteurs et sera considéré comme un usage honteux du français.


N’hésitez pas à vous lancer dans cette aventure merveilleuse qui ouvre des horizons infinis et provoque l’hilarité et la joie dans les assemblées.